vendredi 16 janvier 2009

Entraînement et la Madrague

Nota : j'aurai de la misère à taper ce message. Je me suis entraîné assez assidûment cette semaine et j'ai MAAAAAAAAAAALLLL!!!! (J'ai même fait une version algérienne de ma salade de légumineuses, question de slaquer sé steaks et sé côtelettes d'agneau; celles avec les queues de graisse délicieuses. On n'a pas ça au Québec. Moche, mais tant mieux pour nos instituts de cardiologie).
Disons que mon corps était bien dans son immobilisme suicidaire-oisif. Le fait que j'ai maintenant une jeune femelle qui doit le tâtonner et, pire, le regarder sans recouvrement me mène à me torturer afin de retrouver une forme vaguement potable auprès des hétérosexuelles (ou, téka, celles qui ont une vague attirance envers les mâles. 'jamais compris l'hétérosexualité féminine).
Hier et aujourd'hui, je me suis levé à une heure abominable, mais tout à fait tardive pour mon moi Montréalais (je me levais à 6 h 15 les fds à l'époque, question d'aller au gym. Ici, ça ouvre à 9 h 00, alors je dois patienter en ronflant). La salle de sport ressemble vaguement à celle du CÉGEP Édouard-Montpetit en 1988, avant sa rénovation qui a suivi mon départ de l'équipe de foot en 1993. L'arôme est le même. Les seules vraies différences sont que j'ai maintenant un lecteur MP3 sur mon bras et les machines sont encore plus rabougries qu'à l'époque (aucune machine de bench-press, aucun tapis roulant, le poids à main le plus lourd pèse 10 kilos et le pec-deck manque un des coussins pour les bras. Au moins ce n'est pas cher - l'équivalent d'un abonnement au Nautilus Plus dans mon ancien pays. Arg).
(Il y a trois gyms dans un rayon raisonnable de ma résidence, et les deux autres me coûteraient l'équivalent de 1 500 $ par année. Mettons que je toffe le 38 piâsses par mois pour ce que j'ai).
Bref, aujourd'hui je ne peux pas lever mes bras sans souffrances affreuses et masculines, mais après cinq visites en huit jours, mes vieux muscles revivent. Il me reste encore trois mois avant de voir une réelle différence au niveau (note à la Sorbonneuse. J'ai checké. «Au niveau de» semble être correct. Gnan) de mes bourrelets, mais les épaules, les biceps et la poitrine commencent déjà à gonfler d'une manière tout à fait convenable. Le fait que je ne peux pas faire signe au serveur pour une eau pétillante (nomenclature d'ici) sans me crisper entièrement et, du fait, évacuer des flatulences accidentelles induites par un système digestif qui n'est plus habitué aux haricots ne m'importe pas trop.
Et, justement, je suis retourné à la Madrague aujourd'hui. C'est devenu une quasi-tradition aux vendredis après-midis. Pendant que les Croyants font leur prière entre midi et 14 h 00, Nawel et moi rencontrons des amis sur le bord de mer algérois.
Voici les photos (comme toujours, je vous demande pardon si le texte ne fitte pas exactement avec les images. J'ai été chanceux la dernière fois. Nous verrons) :

La très jolie Feriel. À vrai dire, c'était à ma précédente visite à la Madrague, mais bon. Elle est jolie (et on voit vaguement un toton à Samie dans l'arrière-plan, alors il me fallait afficher la photo. Ma délicieuse n'aime pas se montrer).

Voici Réda. Il habite Québec et il est venu passer deux semaines à la chaleur algérienne avant de retourner à son poste d'infirmier à l'institut cardio-pulmonaire de la troisième ville québécoise. Moins 35 mon gros.
...notons qu'il porte des manches courtes. Il est encore plusse Canadien que moi. Samia m'a interdit de porter mes shorts en «hiver» lorsqu'on est ensemble, question de ne pas TROP paraître cave.
Le port de la Madrague. Assez joli quand même, non?

Les jetskieux indiquent qu'il ne fait pas du tout -35 ici.
GNNNNNNAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANNN.
(Il y a des moments que mon pays me manque affreusement. Ensuite, je me rappelle les bancs de neige de mars dernier. Je vais passer mes deux hivers ici en souriant).

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