mercredi 10 décembre 2008

Voyage à Tipaza

Tipaza est la wilaya limitrophe à celle d'Alger sur son côté ouest. «Wilaya» veut dire une «province». «Limitrophe» veut dire «à côté de». «Ouest» veut dire «est» si tu chauffes un taxi et que ta passagère est femelle.

(Hm. Je commence à absorber la misogynie algérienne. Y'était temps).

Mon Australien et moi avions quitté Alger avec notre chauffeur, Monsieur Lyes, pour aller sur Tipaza (on ne dit pas qu'on va À Tipaza ici. Vous voyez, les français sont TELLEMENT hottes qu'ils flottent au-dessus de tout, donc ils vont SUR un lieu. Au moins les françaises sont belles; ça compense vaguement), visiter les ruines et manger du poisson. Ma caméra manquait de jus (eh oui), alors je devais me fier à M.A. pour les photos. Bien entendu, il comprend mal mon narcissisme et il a préféré photographier les sites que de s'attarder à ma forme Adonisque. PFFFFFFF
On a commencé par une pause-café dans un village en chemin. Je mentionne ce fait d'apparence banale, car on m'y a pris en photo :

Ensuite, nous sommes allés au Tombeau de la Chrétienne. Le nom est erroné puisque ce tombeau a été construit avant la naissance de Notre Sauveur, mais bon, la place est TROOOOOP hotte. En haut d'une montagne, avec vue sur la mer. On n'a pas ça au Canada (et je ne me promènerais pas sans manteau à la début novembre en haut d'une montagne au Canada non plus. *danse du Loup content au scrotum qui ne se fera pas geler en marchant sul' Plateau cet hiver*).

...et un arrêt à un centre hôtellier en route pour une citronnade et une vue magnifique (de moi. *schling*).


Après le lunch, nous nous sommes rendus à l'attrait principal de la wilaya : les ruines romaines. On a découvert les restes d'une ville romaine sur la Mer. C'est vraiment phoquing débile.
Et mon auteur préféré s'accotait contre cette pierre pour écrire ses oeuvres. Au-dessus de la mer.
«Je comprends ici ce qu'on appelle gloire. Le droit d'aimer sans mesure».
- Albert Camus :

Aussi, ayant fêté la veille, j'ai perdu ma virginité en ce qui concerne les toilettes publiques algériennes. Ça a été traumatisant, mais y fallait bin que ça arrive en m'ment donné. Non, je n'ai pas de photos à vous montrer, malheureusement.

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