vendredi 19 décembre 2008

Genre, HOSTIE que la vie va bien!

En préambule à ce feuilleton, encore une fois, il n'y a que TROIS Algériennes qui consultent ce blogue. Parmi les amis canadiens qui risquent d'entrevoir ma diarrhée littéraire sur leurs fureteurs, je présume qu'il y a ma maman, certaines de mes matantes (Tata Christiane a écrit pour dire qu'elle me trouve drôle. C'est déjà kekchose, bien que mon humour ne vise pas ma famille maternelle et que je ne croyais pas qu'elle y catcherait grand chose), mon frère Marc ne risque pas de le lire parce qu'il est fainéant et il a un baril de bière dans sa cave, ses beaux-parents (Maman et Papa Émond, les gentils qui m'ont donné le Petit Futé portant sur l'Algérie qui m'a BIEN servi. Je les remercie infiniment) lisent pê, mais bon, Maurice ne sera pas choqué par grand chose après l'enterrement de vie de garçon de son nouveau gendre. Pê une ou deux amies du MBA, car elles aiment manifestement lire des pages et des pages de conneries rédigées par des faux-intellectuels capitalistes, une ex qui me connaît que trop bien et une débile petite Sicilienne habitant sur Londres qui ne comprend pas grand chose de mes écrits de toute façon.

Bref, y'a pas personne dans cette liste-là de choquable. Je vais donc dévoiler des aspects de ma vie personnelle ce soir et si vous ne saviez pas (ou que vous ne vous doutiez pas) que j'étais un étrange - mais gentil - pervers dépravé, bin... SURPRISE!

(Et si par hasard une matante néo-Catholique oubedon un ancien prof particulièrement conservateur est parmi mes lecteurs, je vous suggère de supprimer ce lien de vos favoris et continuer de penser à moi comme étant une personne tout à fait convenable qui n'a AUCUNE personnalité et qui ne pratique pas l'amour orale d'aucune façon que ce soit. Bon. Voilà. J'peux continuer).

Je fréquente Samia. Une petite brune aux seins formidables dotée d'une personnalité comme la mienne. En tous points. Bon, sauf son affection pour Kool And The Gang. J'avoue que cette facette risque de proscrire toute tentative réelle (et non simulée, comme nous le faisons actuellement) de procréation, mais on verra si je pourrai changer sa génétique et lui faire comprendre l'attrait du Death Metal.

Ceux qui me connaissent savent que je cherche La Bonne depuis le départ de la dernière La Bonne il y a plus de quatre ans. Au cours de cette période, j'ai eu le plaisir masochiste d'avoir rencontré une panoplie de femelles des plus aliénées. Certaines n'ont pas eu le Grand Privilège de goûter à mes déchets biologiques, d'autres oui. Une en particulier a été ma compagne de boudoir et ma meilleure amie pendant plus de 20 mois, et nous nous aimions profondément, tant que l'Amour n'entrait pas dans le portrait (l'histoire de notre relation servirait à créer trois décennies d'épisodes d'Un gars, une fille, mais diffusés à trois heures du mat sur une chaîne dédiée aux psychiatres traitant les masturbateurs chroniques).

M'entéka.

Ça fait maintenant trois semaines que nous nous fréquentons, et ça fait deux semaines que nous savons que nous avons des affinités particulières. Ça fait une semaine que nous explorons ces affinités. Ça fait deux jours que nous savons qu'il nous faut pratiquer cette exploration dans une pièce NON limitrophe à la villa d'à-côté où résident des gens pour qui la jouissance féminine est un affront à leur masculinité. Ça fait un jour que nous nous sommes dits les Mots Magiques et il y a deux heures que j'ai eu mon premier orgasme multiple depuis la vingtaine.

Hier soir, à un Happy Hour organisé par Sami, nous avions découvert qu'un mec ami du groupe (et hydratant de femelles qui le croisent) partage nos intérêts autrement uniques. Par la suite, je suis allé chez Nawel (un L. Je lui dois toutes mes excuses) rejoindre un regroupement de professionnels de la santé, dont un psy qui doit se douter de la provenance de la corne sur mes paumes, un gynécologue et une médecin quelconque à la forme élancée pour une soirée fondue (et Sami est allée chez elle, se flatter les nichons incroyables et s'occuper de l'hydratation engendrée par la soirée).

(Oui, ses seins sont si hottes que ça. Les plusses hottes que j'aie vu qui n'ont pas été remontés par un chirugien guidé par une inspiration divine).

M'entéka, le gynéco m'a référé à un magasin de beubelles médicales où je peux trouver des instruments qu'il utilise quotidiennement. La docteure à la belle forme est une fana d'équitation. Nawel, après mon départ et sachant que je suis à la recherche incessante d'instruments à pervertir pour la Bonne Cause a eu la BRILLANTE idée de lui demander si elle pouvait me trouver des cravaches. La docque va donc m'amener au centre équestre lundi soir.

Aussi, si vous aviez lu le feuilleton de mercredi, vous comprendrez qu'il nous faut mettre à niveau la sécurité de la Villa. Hier matin, je me suis fait réveiller par deux mecs dotés d'une perceuse à percussion pour le béton et une soudeuse qui sont venus poser des barreaux sur mes fenêtres et une nouvelle porte renforcée. J'ai eu un flash et j'ai demandé au Chef Mec Soudeux s'il peut aussi mettre à niveau mon cellier, où les points d'ancrages sont rouillés, mais qui offre tout de même un espace de Jeu souterrain, restreint, froid et INSONORISÉ. Il revient jeudi et il va me coûter moins cher que le resto chinois de la semaine dernière.

Bref, en moins de 24 heures j'ai rencontré des gens qui vont m'intégrer aux cercles pervers de cette ville où les cercles pervers se doivent d'être des plus dissimulés, qui vont m'aider à garnir mon arsenal d'instruments pervertissables et qui vont m'offrir une cave en béton avec points de suspension et anneaux en fer aux murs.

Ah oui, et Sami m'a apporté cinq caisses de Carlsberg de la brasserie où elle travaille. Au prix du gros. Livrées chez moi.

*danse du Loup qui doit avoir un ange gardien qui a fellationné le Bon Dieu lui même*

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