jeudi 5 mars 2009

Les godasses

L'histoire des godasses a une saveur tout à fait algérienne, alors autant la raconter.

Je vais au désert dans trois jours (bon, quatre dodos, mais cette journée est terminée et je quitte au lever lundi. Gnan) et je n'ai AUCUNE idée de la tenue vestimentaire qui serait de rigueur au Sahara. Jeans? Ronning? (La première qui dit «basket» dans les commentaires se fait remettre à Samia pour rééducation à coups de spatule. Oui, on doit improviser avec nos jouets en Algérie. *soupir*). Turban genre Touareg en poils de chamelet??

Disons qu'un Canadien n'a pas tout à fait d'idée.

Je suis sorti mercredi soir (vendredi soir ici, cazzoù qu'il y aurait des Canadiens qui viennent de se joindre au blogue. GRRRRRRRR) avec Samia faire des achats. J'ai pu trouver un blouson (arg. Coupe-vent. Ils m'assimilent) pas TROP cher (après avoir essayé un simili-Lacoste vendu à 32 000 DA, l'équivalent de 600 $. Il y a des choses onéreuses ici). Mais les bottes coûtaient 300 $. Je me suis retenu, préférant ne pas payer cinq fois le prix pour des chaussures. Je survivrai avec le sable dans mes souliers.

Avant de lécher les vitrines algéroises toutefois, j'ai dit à Samia que je voulais des «bottes». Du genre, noires, de soldat ou autrement solides. Ceuzes qu'on retrouve à tous les coins de rue à Montréal. Samia m'a dit qu'on ne trouverait jamais, que ça ne se vend pas ici. Arrivés au premier magasin, j'ai trouvé des bottes presque convenables (bon, pour le désert, pas tout à fait pour des jeux où j'incarne une autorité maritale quasi-martiale). Samia m'a dit : «AH! Tu voulais des godasses!!!».

...j'allais la croquer devant les jeunes hommes au magasin de sport.

Manifestement, une «botte» masculine ici se rend jusqu'au genou et on n'est pas étonné lorsqu'un couple achète une seule palette de ping-pong. J'ai eu ma revanche sur Sam cet après-midi (le mot «botte» a toutes sortes de définitions subjectives). Tout baigne :D

2 commentaires:

Lamia a dit…

salut Je dois dire que pour une fois je nai rien compris a ton histoire .

Éric a dit…

Je pars pour Timimoun et je voulais des godasses et ceux que j'ai trouvées étaient trop chères et j'ai pris ma revanche sur Sam parce que le mot «godasses» n'est pas un mot.

...vlan.