mardi 14 avril 2009

Je ne sais pas trop quoi écrire

Ce blogue a été manifestement délaissé ces derniers temps. Mes journées sont prises par un travail fascinant LORSQUE les choses vont bien, mais qui habituellement sont composées de moi en train de faire des harcèlements auprès de fonctionnaires qui ne savent pas trop si un mec Canadien de 36 ans (trop jeune) représentant le Ministère (grand M) des finances est digne du dérangement en série. Mes soirées sont passées à recevoir ma fiancée, à lui faire des choses pas trop mentionnables, à m'éponger avec mes caleçons et à la voir partir vers la demeure où réside son Papa (puisque le transfert de possession n'a pas encore eu lieu, je dépasse mes droits sur la propriété d'un autre. Pourtant, ça ne me dérange pas trop. Au contraire... :D).

C'est ma première semaine dans un nouveau ministère. Mon troisième. Malheureusement, c'est le moins organisé. Mon travail exige que je compense pour les manquements informatisés de l'endroit (le MdT n'a même pas de site Internet fonctionnel) et de recopier des décrets gouvernementaux à la mitaine et de chercher des informations à des endroits disparates sur les rares ressources Internet qui existent. Ce n'est PAS la partie fascinante de mon travail.

Nous attendons toujours la réponse du gouvernement du Canada (devrait arriver en début de semaine prochaine), à savoir si Sam pourra aller dans mon pays encore enneigé (j'ai évité le pire hiver de l'histoire de MONTRÉAL. C'est comme dire que j'ai évité la journée que mon proctologue habituellement sadique et grognon a rompu avec son épouse). Bref, Sam est un paquet de nerfs.

...pourquoi? Parce que le mariage au Canada nous permettra d'éviter toutes les conneries algériennes face à mon statut de Q'itabi (personne du livre. Juive ou Chrétienne, car elles sont honorées en Islam. Je n'ai JA-MAIS pensé que ma confirmation en 5e année ne me servirait à mon âge). En bref, la nuance se fait au 5e verset de la 5e sourate. Le prophète («rasoul») a énoncé la parole d'Allah pas trop clairement : un homme Musulman peut marier une femme du livre. Point. Pas de mention de la Femme Mulsulmane. Bref, la jurisprudence phallocentrique (comme dans toutes les religions, notons) a donc présumé que l'omission de la mention de la situation contraire veut dire qu'Allah ne veut pas qu'une Croyante (hihihihi... sérieux, Sam distribue de la bière et me convient au lit. Il faudrait changer pour «femme née en Algérie, donc est présumée être pieuse alors l'état a le droit de la garder sous son joug») ne marie un homme du Livre.

M'ah, on espère avoir le visa, un Imam montréalais complaisant (question de complaire aux désirs de la famille d'ici) et beaucoup de côtes levées. J'ai un peu hâte. Inch'Allah.

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